

Philippe gère une exploitation céréalière de 130 hectares et les escargots représentent pour lui une diversification d’exploitation.
Son ex-épouse travaillait à Paris et faire le trajet tout en gérant les 3 enfants c’était bien compliqué, alors elle a souhaité se lancer dans cette affaire.


Et les voilà lancés dans l’aventure. Un divorce les a séparés mais Philippe a gardé les escargots. Aujourd’hui il est à la tête d’une exploitation gérée par lui et sa nouvelle femme.
Mon billet n’a rien d’un article scientifique et donc je ne vais pas vous raconter la vie des escargots. Mais quelques détails valent le détour. Philippe les accueille dans sa serre lorsque ils ont 8 jours. Il faut surveiller très attentivement à ce moment la brumisation. Ils mangent des céréales concassées. Il élève les petits gris et les gros gris.


On les met au frais pendant 3 semaines et le travail commence si j’ose dire.
Chaque escargot est décoquillé à la main. Sa chair est traitée à part. Chaque coquille est lavée. Puis les chairs sont cuites au court bouillon et les différentes préparations culinaires peuvent être mises en route.

La discussion était super intéressante avec Philippe. Nous avons beaucoup parlé du développement local et du fait de nourrir la population mondiale avec des produits différents. On parle souvent des insectes dans les médias, mais l’escargot peut être une bonne solution (vous aurez remarqué le jeu de mot subtil) !
Méfiez-vous fins gourmets que vous êtes : 90% des escargots vendus en France viennent d’Europe de l’Est, alors regardez bien les étiquettes et mangez local, vous verrez, c’est meilleur !
Partons à la découverte d’un Héliciculteur